mardi 29 avril 2014

Mission Blacklist c'est fini pour Robert Pattinson

Mauvaise nouvelle pour tous les fans de notre Chouchou, l'annonce a été faite via le site The Wrap, et semble officielle. Robert Pattinson ne fait plus parti du cast de Mission: BlackList.
Quelle bien triste nouvelle en ce début de semaine et fin de mois d'avril 2014, nous qui attendions avec impatience le tournage de cette magnifique histoire vraie, nous allons devoir nous passer du bel et talentueux Mister Pattinson :(



Traduction faite par moi de l'article en question:
Code Entertainment qui finance le film, va recaster le rôle principal du militaire interrogateur Eric Maddox.
Robert Pattinson a quitté la "Mission: Blacklist", un thriller indépendant sur la chasse de Saddam Hussein, à cause d'un problème d'emploi du temps, d'après ce qu'a appris TheWrap.
D'abord annocné en mai 2012, Pattinson a été casté pour jouer le rôle du militaire interrogateur Eric Maddox, qui a supervisé la capture de S. Hussein.
Avec 2 films primés au Festival de Cannes, Pattinson va avoir une période très active. Il vient juste de finir de tourner "Life" d'Anton Corbijn avec Dane Dehaan et n'a pas assez de temps pour se préparer au rôle très complexe de "Mission: Blacklist", rapporte une personne familère de la situation à TheWrap.
Le rôle de Maddox va donc être re-casté, et les réalisateurs espèrent commencer le tournage cet automne.
Le cinéaste suédois Jesper Ganslandt reste à la direction du script fait par Erik Jendresen ("Band of Brothers"), Dylan Kussman et Trace Sheehan, qui a été adapté du livre "Mission: Black List #1" (Harper Collins 2008), écrit par Maddox et Davin Seay.
Ross Dinerstein sera producteur avec Jendresen et Kevin Waller, ainsi que Bart Rosenblatt de Code Entertainment, qui finance le film.
Pattinson a un printemps chargé avec 2 films à Cannes - "Maps to the Stars" de David Cronenberg et "The Rover de David Michod avec comme autre star Guy Pearce.
Dans un futur proche, Pattinson est dans le casting de "The Lost City of Z" de James Grays avec Benedict Cumberbatch et le thriller "Hold On To Me" de James Marsh avec Carey Mulligan. Il est représenté par WME, 3 Arts Entertainment, Curtis Brown Group et l'avocat Robert Offer.

dimanche 13 avril 2014

Mission Blacklist France se mobilise en l'honneur de l'anniversaire de Robert Pattinson. Rien de mieux pour ses 28 ans que de faire un don à l'association Stand Up To Cancer (@su2c)

Malgré le manque de nouvelles concrètes sur le projet cinématographique, l'équipe de Mission Blacklist France n'est pas sans restes.
 
Comme vous devez, pour la plupart, le savoir, l'anniversaire de Robert Pattinson (qui interprètera  Eric Maddox dans le film) est dans un mois exactement. Pour cette occasion, les fans ont décidé de se réunir et de lui offrir un cadeau qui le rendra fier d'eux mais également de lui-même...
 
Petit retour en arrière:
 

 
Le 8 septembre 2012, Robert Pattinson prête sa voix, sa notoriété et son soutien à l'association Stand Up To Cancer qui, comme son nom l'indique, se bat contre le cancer.
Cette maladie touche malheureusement un nombre croissant de personnes de tous âges: enfants, adultes, jeunes, personnes âgés, gens à qui l'on tient, collègues de travail... C'est une maladie dont le traitement est lourd tant physiquement que moralement et la recherche a encore beaucoup de progrès à faire dans ce domaine.
 
Voici deux vidéos pour illustrer le soutien de Robert Pattinson lors de la soirée donnée par SU2C en septembre 2012:
 
 
 
Pour son anniversaire, les fans de Robert Pattinson ont donc souhaité montrer leur soutien pour une cause chère à son cœur. Les cadeaux ne lui sont pas vraiment d'une grande utilité mais un petit geste, un simple euro peut changer la vie d'une personne que ce soit en France ou même à l'autre bout du monde.
 
C'est ainsi que nous souhaitons nous aussi nous joindre à cette cause appelée Rob Birthday Project lancée par ce site anglais. Tous les dons seront reversés à Stand Up To Cancer et la date limite des dons est donc fixée au 13 Mai 2014, jour des 28 ans de l'acteur.
 
Notre partenaire, mais surtout ma nouvelle famille de cœur, Spunk Ransom offrira même à un chanceux donneur des petits cadeaux #DiorRob pour montrer notre gratitude à tous ceux qui feront de ce cadeau quelque chose d'exceptionnel. (Détails sur leur site)
 
Je vous propose donc de vous rendre sur le site de Stand Up To Cancer, juste ici, si vous voulez vous joindre à nous pour aider cette cause.
A l'heure où j'écris cet article, nous avons réussi à accumuler 4 875$, Est-ce que vous pensez que nous pouvons atteindre la barre des 25 000$ avant le 13 Mai?
 
C'est notre mission. Serez-vous prêts à relever le défi?
 
En tout cas, nous le sommes!
 
Voici les adresses si vous avez besoin d'informations où de détails:
 
 
 
 
 
SU2C Twitter; @su2c
 
 
MERCI A VOUS!
 
 

lundi 17 mars 2014

Mission: Blacklist, un tournage de 30 jours prévu avec quelques détails d'organisation

Le film Mission: Blacklist nous aura donner du fil à retordre et nous en aura fait voir de toutes les couleurs. Mais, ne dit-on pas que plus un projet mijote, meilleur il sera?
 
C'est en tout cas ce que nous souhaitons!
 
En tout cas, des nouvelles arrivent tout de même au compte gouttes. Après les encouragements de Dylan Kussman, c'est la Commission des Films de l'Etat de Californie qui nous révèle quelques informations supplémentaires sur le tournage du film Mission: Blacklist.
 
Ainsi, nous apprenons que le tournage escompté est de 30 jours, avec 835 extras, 52 personnes au casting, 85 membres dans l'équipe technique et vous avez ensuite le coût de ce film (comme indiqué ci-dessous)
 
 
Source (Site de la Commission)
Source 2 (@gossipgyal)
Source 3 (Spunk-Ransom)
 
Une bonne nouvelle dans l'ensemble qui ne nous laisse cependant pas beaucoup d'informations telles que la date de tournage, le cast ou encore le lieu de tournage.
 
Espérons donc avoir des nouvelles plus complètes très bientôt!

lundi 24 février 2014

Encouragements de Dylan Kussman, le mot d'ordre: "Continuez d'y croire"

Cette nuit (et donc en fin de soirée hier aux Etats-Unis), Dylan Kussman, scénariste sur Mission: Blacklist, nous faisait part d'une nouvelle réunion entre scénaristes pour le projet cinématographique via son Twitter.

Voici ses tweets, traduits maison comme d'habitude:



"Temps de méditation" - Erik Jendredsen concernant un bon scénario" (RAPPEL: Erik Jendresen est le scénariste principal de Mission: Blacklist)


"Fort café noir avec le producteur de #MissionBlacklist Kevin Waller dans une demi-heure."


"La mise à jour: confiance, passion, détermination. Désolé je ne peux pas récompenser votre patience pour le moment, fans #MissionBlacklist"

Comme vois pouvez le constater, Dylan Kussman nous conseille de tenir bon (ce que nous faisons depuis maintenant deux ans) et que nous serons bientôt récompensés!
Attendons donc et croisons les doigts comme nous le faisons depuis le début de cette aventure.

Et j'espère pouvoir incessamment sous peu vous annoncer une bonne nouvelle.

vendredi 21 février 2014

Mission: Blacklist parmi les 200 films les plus attendus de 2014 selon IONCINEMA

Malgré les doutes qui planent au dessus du projet Mission: Blacklist, le film reste toujours l'un des plus attendus de l'année 2014 selon le site IONCINEMA
 
Source (site IONCINEMA)
 
Voici l'article traduit maison comme d'habitude!
 
 "Les 200 films les plus attendus de 2014: #92 Mission Blacklist de Jesper Ganslandt
MISSION BLACKLIST
 
Réalisateur: Jesper Ganslandt
Scénaristes: Erik Jendresen, Dylan Kussman et Trace Sheehan
Producteurs: Ross M. Dinerstein, Jendresen, Kevin Waller
Distributeur Américain: Droits disponibles
Casting: Robert Pattinson
 
Ses deux dernières œuvres, le sombre et complexe The Ape associé à l'audit empli d'œstrogènes appelé Blondie, démontrent un Jesper Ganslandt au tempérament filmographique charmant et volatile, alors naturellement nous pensons que le réalisateur Suédois peut embellir ce thriller basé sur des faits réels avec des touches sombres de psychose. Nous avons perdu le fil avec ce projet qui devait débuter son tournage en janvier, et avec Robert Pattinson toujours en déplacement, nous pouvons imaginer des nouvelles très prochainement.
 
Le topo: Basé sur le livre Mission: Black List #1 – The Inside Story of the Search for Saddam Hussein – As Told by the Soldier Who Masterminded His Capture par Eric Maddox et Davin Seay, contrairement aux autres interrogateurs sortis tout droit de formation, Eric Maddox (Pattinson) a un esprit beau et brillant. Il a l'habilité unique de déchiffrer des pistes complexes tirées d'événements vraisemblablement communs. Sa mission est de piéger l'homme le plus recherché au monde, Saddam Hussein - et il doit même défier ses supérieurs pour repérer sa proie. Plus il s'approche de la vérité, plus la traque devient dangereuse.
 
Date de sortie: Toujours en développement, pour avoir une chance de sortir sur les écrans en 2014, le tournage de ce film devra se faire avant le mois de mai."
 
Cet article nous apprend deux choses très importantes: la première étant que le film est toujours d'actualité et la deuxième, que Robert Pattinson est pour le moment toujours attaché au rôle d'Eric Maddox.
 
Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts et d'espérer, nous aussi, de prochaines photos de tournage mais cette fois-ci pour Mission Blacklist!

samedi 1 février 2014

Spéculations & Retards, ou comment nous faire douter...

Alors que les bonnes nouvelles affluaient, un nouvel élément vient de nouveau semer le trouble chez toutes les personnes intéressées par le projet Mission: Blacklist.
 
En effet, plus tôt cette semaine, une fan (@sallyvg) remarque la disparition du nom de Robert Pattinson dans le cast sur la fiche technique du film que propose Embankment Films...
 
Source (PDF, Embankment Films Market 2014) 
 
 
Alors que si vous vous rappelez bien, il apparaissait sur cette même fiche l'année dernière.
 
 
Le fait que son nom ne soit plus inscrit a remué toute la toile et chacun allait de sa propre rumeur, laissant les sites de fans et même les professionnels, dans le doute. (Comme vous pouvez le voir sur notre site partenaire Spunk Ransom)
 
Cependant, après recherches, on retrouve toujours le nom de l'acteur dans le synopsis du film sur le site de la compagnie de production.
 
Source (fiche du film sur Embankment Films)
 
 
Tactique de vente? Volonté de taire le nom de Pattinson lors du festival à Berlin qui regroupe les grandes maisons de production et surtout les investisseurs? Oubli lors d'une mise à jour?
Des questions à perte de vue et aucune réponse pour l'instant...
 
De plus, le site IMDb nous apprend que la production du film est passée en développement ce qui équivaut à considérer le projet comme étant entre parenthèses.
 
Source (IMDb)
 
 
Traduction (maison, comme d'habitude): "Note: Ce projet est passé dans la catégorie en développement, les mises à jour le concernant ne sont disponibles que sur IMDb Pro et sont sujettes aux changements"
 
Les questions fusent donc: Que cela veut-il dire? Le projet est-il de nouveau reporté? Robert Pattinson est-il toujours l'acteur principal?
 
Comme le site Spunk Ransom le signale, le site IMDb Pro signale toujours Robert Pattinson au cast. (Source: site Spunk Ransom)
 
Tant de questions qui demeurent sans réponses mais Dylan Kussman (scénariste sur le projet, cf interview dans article précédent) a su rassurer les fans sur son twitter:
 
 
Traduction: "@sallyvg: @DylanKussman Est-ce que Pattinson participe toujours à Mission: Blacklist? Son nom n'est plus cité pour le EFM 2014 (Le marché d'Embankment Films, voir ci-dessus)"
"@DylanKussman: Je n'ai pas entendu le contraire. Enfin après, je ne suis que scénariste - nous sommes généralement les derniers à savoir."
 
Un tweet qui se veut rassurant mais qui fait également un peu douter... Si même le scénariste ne le sait pas, qui le saura?
 
Dylan Kussman, adorable comme il est, nous a tout de même promis de nous en dire plus dès qu'il sait quelque chose:
 
 
Traduction: "Lorsque j'en saurais plus, je veillerais à le crier sur tous les toits. Tenez bon #TheBlueShirtUnit"
 
Je peux vous avouer que ce message m'a fait très plaisir puisqu'il reprend notre slogan. Nous sommes une équipe jusque chez les scénaristes.
 
Alors, que penser? Que dire?
 
Pour le moment rien ne nous indique que Robert Pattinson ne fait plus partie de l'équipe. Nous gardons les yeux et les oreilles ouverts. En espérant, très prochainement, pouvoir vous rassurer et vous annoncer que rien n'a changé, que le tournage commencera bien en Avril et que Robert Pattinson incarnera bien Eric Maddox.
 
Après tout, ce sont les seules choses que nous pouvons souhaiter aujourd'hui. 
 

dimanche 15 décembre 2013

Eric Maddox retrace la capture de Saddam Hussein, 10 ans après

Vendredi 13 décembre ne marquait pas seulement un jour de superstition pour tout le monde. En effet, vendredi dernier marquait les dix ans de la capture de Saddam Hussein qui est retracée dans le livre d'Eric Maddox.

A cette occasion, Fox & Friends et KGOU (qui sont des sites/chaînes d'informations) ont pu interviewer Eric Maddox sur cette traque, la capture mais également sur le projet cinématographique Mission: Blacklist.

Voici la transcription de ces interviews. Traduction maison comme d'habitude.

Interview Fox & Friends

Source 1 (Site Fox)
Source 2 (Blog Partenaire Mission: Blacklist)

Cette première vidéo traite de la capture de Saddam Hussein en elle-même sans le segment d'Eric Maddox. Je vous invite à la regarder pour pouvoir situer les événements mais aussi pour en connaître d'avantage sur l'histoire de cette capture. Cependant, pas de traduction pour cette partie puisque Eric Maddox n'y apparaît pas et qu'ils ne parlent pas du film.

Petite citation tout de même, pour vous montrer à quel point les Etats-Unis ont été touché par cette histoire.

"Difficile de croire, qu'il y a dix ans de cela, le dictateur Saddam Hussein fut retrouvé caché dans un trou (littéralement trou d'araignée en anglais, signifiant cachette ou trou à rat en français) après des années de crimes de guerres. Sa capture, une occasion momentanée pour un monde de nouveau libre."

Source 3 (Site Partenaire Spunk Ransom)
Source 4 (YouTube)

Cette fois-ci, vidéo d'Eric Maddox sur le film.

"Présentateur: Et c'est le trou que nous regardons maintenant, recouvert d'une pierre et d'une protection, où se trouvait Saddam Hussein. Quelle histoire! Et je sais qu'ils vont en faire un film et je sais qui va jouer votre rôle!
Eric Maddox: Robert Pattinson va jouer mon rôle, Steve.
Présentateur: Fantastique! C'est super!
Eric Maddox: Oui.
Présentateur: Est-ce que vous savez quand il va se retrouver sur le grand écran?
Eric Maddox: Ils commencent le tournage au printemps, donc... Je ne fais pas partie du monde d'Hollywood alors je vais juste attendre et je ne sais absolument pas quand il sortira sur grand écran.
Présentateur: Eh bien vous savez quoi? Il (Pattinson) a de nombreux fans, vous en avez aussi pour ce que vous avez tous fait il y a dix ans. C'était Eric Maddox qui est désormais un formateur dans l'art des interrogatoires pour le département de la Défense. Merci infiniment pour votre service rendu. Merci pour tout. Et euh, bonne chance avec le film.
Eric Maddox: Merci, vous aussi"

Je vous avoue que je n'ai pas bien compris le comportement assez peu professionnel du présentateur... On voit bien qu'Eric Maddox n'est pas très à l'aise mais les questions posées laissent assez à désirer.
On sait néanmoins que le sergent est très fier du projet et du choix de l'acteur principal.

Nous n'avons plus qu'à attendre le printemps!

Interview KGOU

Il s'agit d'une interview enregistrée, je vous invite à l'écouter en même temps que la lecture de la transcription. Comme d'habitude traduction maison!

Source 1 (KGOU)
Source 2 (Blog Partenaire Mission Blacklist)

"Un natif d'Oklahoma revient sur l'Irak et l'art des interrogatoires lors de l'anniversaire de la capture de Saddam Hussein

Il y a dix ans vendredi, des centaines d'interrogatoires et des mois de travail sur la récolte d'informations ont payé pour Eric Maddox lorsque ses pairs soldats de l'armée américaine ont "rendu" le dictateur Iraquien Saddam Hussein qu'ils avaient trouvé dans sa cachette (son trou d'araignée) près de sa ville natale de Tikrit.

Plus d'une décennie après le début du conflit, et deux ans après le départ de l'armée américaine d'Irak, Maddox dit qu'une fois qu'Hussein a été appréhendé, les Etats-Unis n'avaient aucune idée de la façon dont ils pouvaient reconstruire le pays.

"Les Iraquiens regardent l'Armée américaine et leur font remarquer "Hey, vous êtes responsables maintenant", dit Maddox. "Et lorsque leurs attentes n'ont pas été respectées, ils ont commencés à se retourner contre nous. C'est à ce moment-là que les éléments d'Al-Qaeda entrent en jeu en Irak, et recrutent des citoyens défaitistes et des combattants étrangers, et à partir de là, cela devient une toute autre guerre."

Maddox dit qu'alors que les forces de la coalition étaient très bien préparées pour l'invasion et ont accomplies leur mission qui était le changement de régime, il ne s'est personnellement pas senti prêt d'interroger des insurgés pendant la si bien appelée "nouvelle guerre".





"On m'a appris à interroger des soldats en uniforme et avec une arme sur le champ de bataille" Maddox dit. "Ceux-là étaient des individuels vivant la vie de tous les jours, avaient un travail normal, et étaient chez eux dans des habits de civils, et il n'y avait pas d'évidence contre eux. Et les techniques qu'on nous avait apprises ne fonctionnaient pas."

Maddox est l'auteur de Mission: Black List #1 qui détaille son expérience l'ayant conduit à la capture de Hussein (Saddam). Le livre va être adapté au cinéma avec la star de Twilight, Robert Pattinson, reprenant le rôle de Maddox.
Ayant servi en tant que ranger aéroporté (Airborne Ranger) de l'infanterie autrefois a aidé Maddox à s'adapter aux situations inattendues. Il a rapidement apprit à sympathiser avec ses prisonniers, se mettre à leur place, et gagner leur confiance ainsi que leur respect.

"C'est une situation où je suis un peu Big Brother," dit Maddox. "Tikrit, par exemple, est une petite ville de 20,000 habitants. Je connaissais chaque rue, chaque quartier, chaque famille. Et lorsque je leurs dis, "Vous allez rentrer chez vous parce que je peux vous trouver", ils le feront."

Maddox a servi pendant la tumultueuse décennie où les militaires de l'art de l'interrogation étaient sous les feux de la rampe à cause de leurs techniques d'interrogation plus que controversées, plus communément perçu comme de la torture. Il dit qu'il ne l'a jamais fait, mais il sait que cela existe et a vu le gouvernement des Etats-Unis ainsi que l'Armée faire leur possible pour que cela cesse.

"Nous avons la responsabilité de créer et développer des techniques d'interrogatoires qui sont de loin plus supérieures et plus effectives que la torture," dit Maddox. "Je le ferais à ma façon même si j'avais l'autorisation de torturer. Si nous ne faisons pas ça, il n'y a aucune garantie que cela cesse pour de bon."


TRANSCRIPTION INTEGRALE

SUZETTE GRILLOT, PRESENTATRICE: Eric Maddox, Bienvenue dans World Views.

ERIC MADDOX: Merci de m'accueillir.

GRILLOT: Eh bien, cela fait dix ans que vous avez été impliqué dans la capture de Saddam Hussein. Pouvez-vous retracer, nous donner certaines idées de ce que vous pensez; comment ces dix années ont passé depuis la capture de Saddam Hussein? Il y avait tellement d'optimisme et d'excitation, je suppose, lorsque vous avez appréhendé le dictateur et réussi à changer le régime en Irak, ce pourquoi vous étiez allés là-bas. Nous savons comment cela s'est passé, mais qu'avez-vous à dire sur la suite des événements à partir de là?

MADDOX: Eh bien, c'est une question complète, mais de mon point de vue, en tant que membre de l'Armée, en tant que Sergent à l'époque, il s'agissait d'une période d'excitation. Nous avions l'impression de nous battre pour notre pays, et nous allions faire sortir un dictateur dont nous avions tous entendu parler en grandissant et que nous représentions comme un homme vil. Et nous sentions que nous étions préparés. Nous y sommes allés et avons juste fait tout ça. Nous avons inversé le régime. Nous avons commencé à traquer les cibles de grandes valeurs. Eventuellement, nous avons capturé Saddam, mais le problème je pense, et il ne s'agit que de mon opinion, est que nous ne savions pas comment mettre fin à ça. Parce que nous n'avions aucune idée sur la façon de reconstruire un pays alors que nous en avions la responsabilité. Les Iraquiens regardent l'Armée américaine et leur font remarquer "Hey, vous êtes responsables maintenant". Et lorsque leurs attentes n'ont pas été respectées, ils ont commencés à se retourner contre nous. C'est à ce moment-là que les éléments d'Al-Qaeda entrent en jeu en Irak, et recrutent des citoyens défaitistes et des combattants étrangers, et à partir de là, cela devient une toute autre guerre. Vous avez en réalité deux guerres totalement différentes.


GRILLOT: Donc, il y avait une guerre contre l'Irak, la guerre contre Saddam Hussein, la guerre contre le dictateur, dont le pouvoir avait été retiré. Et vous dites que vous étiez préparé à ça. Vous étiez préparés à combattre dans cette guerre. Mais la seconde guerre a commencé. L'insurrection. Est-ce que c'est ce dont vous parlez, par rapport à une guerre différente?

MADDOX: La seconde guerre d'insurrection menée par des combattants étrangers et celle pour laquelle nous ne pouvions déterminer l'ennemi et gagner le cœur et les esprits des gens. Parce c'est vraiment... lorsque vous combattez une insurrection, c'est tout ce que vous faites. Soit vous gagnez le cœur et les esprits des gens, soit vous n'y arrivez pas. Si il y a des questions concernant la raison de l'échec en Afghanistan, c'est parce que le gouvernement Afghan ne pouvait pas gagner, ils ne peuvent pas gagner le cœur et l'esprit du peuple, et les Talibans le font. Alors, c'est un exemple, et il nous a fallut plusieurs années pour comprendre et réaliser, "Attendez une seconde, on ne peut pas jouer à frapper n'importe où avec ces ennemis-là, il faut que nous construisions des infrastructures, et les aider à construire un gouvernement." Et cela nous a prit plusieurs années, parce que nous n'avions aucune expérience là-dedans.

GRILLOT: Alors lorsque vous dites que vous étiez préparés pour la guerre, je me demandais si vous étiez préparé à faire votre travail en particulier, puisque vous dites dans votre livre et vous l'avez commenté à plusieurs reprises publiquement que vous n'aviez pas vraiment été formé pour devenir interrogateur. Maintenant, vous avez servi en tant que tel en Irak. Vous avez interrogé un bon nombre de personnes menant à la capture de Saddam Hussein, alors étiez-vous préparé à ce boulot? Parce qu'il m'a semblé que vous ne saviez absolument pas à quoi vous attendre.

MADDOX: Lorsque je dis que nous étions préparé, je parlais de l'Armée des Etats-Unis qui fournit la meilleur formation du monde. Nous avions le nombre. Nous n'étions pas fatigués de combats qui avaient duré plusieurs années, mais moi-même, je n'étais absolument pas préparé. Je n'avais jamais conduit d'interrogatoires, et je suis allé là-bas et ai commencé à interroger, les techniques que j'avais apprises ne fonctionnaient pas. On m'a appris à interroger des soldats en uniforme et avec une arme sur le champ de bataille. Ceux-là étaient des individus lambda vivant la vie de tous les jours, qui avaient un travail normal, et étaient chez eux dans des habits de civils, et il n'y avait pas d'évidence contre eux. Et les techniques qu'on nous avait apprises ne fonctionnaient pas. J'avais, néanmoins, servi pendant plusieurs années dans l'infanterie en tant que ranger aéroporté, où on nous apprenait à s'adapter.


GRILLOT: Alors, lorsque vous vous êtes adaptés, en fait, dites-nous comment vous vous êtes adaptés. Vous avez fait quelques commentaires sur le fait que vous aviez trouvé comment vous mettre à leur place, et que c'est une tactique qui vous a aidé à récolter l'information dont vous aviez besoin. Que voulez-vous dire par là?

MADDOX: C'est le principe numéro un auquel je crois. Lorsque j'enseigne l'art des interrogatoires à un futur interrogateur, vous devez absolument vous mettre dans les baskets du prisonnier. Maintenant, qu'est-ce que ça veut dire? Eh bien, on nous a apprit à jeter au visage les preuves que l'on a contre eux pour essayer de briser leur esprit dans le but de leur soutirer des révélations. Jusqu'à ce qu'ils se confessent, on ne peut pas vraiment faire confiance dans ce qu'ils nous disent. Ils sont assis là dans leurs vêtements de civils, et ils ne sont pas vraiment des soldats, et dans leur esprit, vivre sous les règles de Saddam signifie ne jamais se confesser. Alors cette bataille est livrée (entre les deux objectifs). Et en réalité ils ont des problèmes. Ils voulaient rentrer chez eux. Ils avaient de la famille dont ils avaient à s'occuper quotidiennement. Ils avaient des boulots et des responsabilités, et ils avaient besoin de rentrer chez eux. Et comment est-ce qu'on fait ça? Ils doivent m'aider. Je dois attraper leurs patrons faisant partie de l'insurrection. Eh bien, si leur boss est un membre de leur famille, et ils disent, "je ne vais pas vous aider à attraper un membre de la famille", je dois aller encore plus haut qu'eux. Dans ces cas-là ils me regarderont et me diront, "Voilà le plan. Si je vous livre mon boss, ils vont savoir que c'est moi et ils vont me tuer. Mais monsieur l'interrogateur, je dois rentrer chez moi, mais si je vous livre le boss de mon boss, et d'autres individus dont vous n'êtes pas conscients qu'ils existent, allez d'abord les chercher. Capturez-les et ensuite allez chercher le boss de mon boss. Ils penseront que ces gars les ont dénoncé et je serais libre de rentrer chez moi." Et alors j'expliquerais à ce prisonnier, "Tu sais , c'est une bonne idée. Et parce que ton frère fait partie de l'insurrection, j'ai besoin d'aller le chercher, et lui dire de se calmer. Il restera assis chez lui, et il ne fera rien. J'ai besoin que tu rentre chez toi et que tu vives ta vie. Je sais où tu habites. Je sais comment t'attraper. Mais tu vas t'asseoir là-bas et vivre ta vie normalement, deal?" Et il est choqué. Il est épaté. Il est en train de penser, "je vais passer le reste de ma vie dans une prison du gouvernement des Etats-Unis," mais deux jours après j'aurais fait rentrer ces gars chez eux et ils nous révèleront tout ce dont nous avons besoin.

 
GRILLOT: Donc, en termes de tactiques d'interrogatoires alors, j'ai comme l'impression que vous sympathiser avec votre prisonnier. Que vous vous mettez à sa place. Vous prenez en compte leur perspective de la situation et comprenez leur besoin. Est-ce que vous pensez que c'est quelque chose qui s'est répandu bien plus loin que pour les techniques d'interrogatoires et donc s'est étendu à une compréhension de ce dont les Iraquiens avaient besoin? Ou bien si nous étendons même ceci à un autre conflit dans lequel nous sommes impliqués, l'Afghanistan, sympathisons-nous avec les Iraquiens? Sympathisons-nous avec les Afghans? Sympathisons-nous plus largement dans notre politique, ou est-ce que cela est juste limité à l'art des interrogatoires?

MADDOX: Je ne peux pas vraiment parler à grande échelle. Je peux simplement parler de ce que j'ai appris et développé en tant qu'interrogateur. Il semblerait que ce soit une suite logique. La difficulté est d'avoir des commandeurs qui ont le courage de laisser des prisonniers dont ils ont conscience qu'ils se battent contre nous, qui ont probablement tué des Américains, retourner chez eux deux jours après leur arrestation. Lorsque les commandeurs m'ont fait confiance pour que je libère ces prisonniers, et de par cette action - donner des informations - alors nous pouvions avancer. Mais ce fut quelque chose que j'ai fait moi. Je ne peux pas parler d'actions à plus grande échelle. Cependant, je vais dire, je le fais en Afghanistan et c'est tout aussi effectif. Parce qu'à la fin de la journée, les gens veulent simplement rentrer chez eux.

GRILLOT: Mais vers quoi rentrent-ils chez eux?

MADDOX: Ils sont...

GRILLOT: Je veux dire c'est une vie difficile qu'ils vivent ces derniers temps. Est-ce qu'ils rentrent chez eux dans l'insécurité? Est-ce que vous pouvez être confiant qu'ils rentrent vraiment chez eux et qu'ils ne travailleront pas contre vous? Comment établissez-vous cette relation avec eux à travers ce processus?

MADDOX: Eh bien, une fois la journée finie, le principal est qu'une fois que j'ai toutes les informations que j'ai récolté, je sais où ils vivent. Je sais où chacun des membres de leur famille vit. C'est une situation où je deviens Big Brother.

GRILLOT: Vous les connaissez bien. Vous les connaissez même très bien. Et ils le savent.

MADDOX: J'ai passé des heures avec ces prisonniers, et Tikrit, par exemple, est une petite ville de 20,000 habitants. Je connaissais chaque rue, chaque quartier, chaque famille. Et lorsque je leurs dis, "Vous allez rentrer chez vous parce que je peux vous trouver", ils le feront. Bien sûr, ils retournent en terrain de guerre, mais lorsque vous avez des responsabilités, ils préfèrent y retourner. La plupart de ces leaders, les membres séniors de l'insurrection, ils sont des personnes importantes. Alors ils ont besoin de prendre soin de leur famille. Oui, c'est dur à l'extérieur, mais ils préfèrent être libres.

GRILLOT: Alors, en tant qu'interrogateur, je suis sûre que vous n'êtes pas surpris d'entendre que certains ont été très critiques par rapport aux techniques que vous avez utilisées. Vous avez annoncé clairement que vous n'aviez pas eu recours à la torture pendant vos interrogatoires. Que vous n'avez torturé aucune des personnes qui vous ont mené à la capture de Saddam Hussein. Cependant nous savons que cela arrive parfois. Il y a des preuves évidentes de cela, et juste pour citer un exemple, la capture d'Oussama Ben Laden, par exemple, certains ont dit, et je pense qu'ils en ont fait un film - que ce soit la réalité ou non - qu'il y a eu torture afin d'acquérir certaines informations. Qu'avez-vous à dire par rapport à ça? Est-ce qu'il s'agit de quelque chose de commun? D'inhabituel? Quelque chose dont nous devrions nous inquiéter ou non?

MADDOX: Je pense que lorsque vous regardez l'Histoire de la torture ces dix dernières années, je dirais que cela a absolument existé dans les premières années, et j'y ai assisté... J'ai effectué huit déploiements ces dix derniers années, seulement en tant qu'interrogateur. J'ai vu le gouvernement des Etats-Unis, l'Armée des Etats-Unis, faire tout ce qui est en leur pouvoir pour se débarrasser de cette pratique. Pour l'éliminer. Pour y mettre fin. Cela existait, et ensuite ils ont essayer de s'en débarrasser, et il y avait de petits morceaux restant. Ils ont appris de leurs erreurs, mais à la fin de la journée, j'ai une philosophie qui dit que, lorsque vous êtes un commandeur ou un soldat, un interrogateur également, si la vie de vos hommes est en ligne de mire, ils vont tout faire pour obtenir l'information qu'ils veulent. Alors la responsabilité que nous avons est de créer et développer des techniques d'interrogatoires supérieures et bien plus efficientes que la torture. C'est la seule voie que je puisse garantir. Je le ferais à ma façon même si j'avais l'autorisation de torturer. Je prouverais que les techniques que j'utilise sont plus rapides et plus efficaces. Si nous ne faisons pas ça, alors il n'y a aucune garantie que cela cesse pour de bon.

GRILLOT: Vous avez écrit à propos de ces tactiques. Vous avez parlé publiquement de ces tactiques à plusieurs reprises. Est-ce que cela porte ses fruits? Est-ce que le gouvernement et l'Armée des Etats-Unis utilisent de plus en plus les tactiques que vous promouvez ici et là?

MADDOX: On me demande souvent d'aller enseigner, parler et discuter de mes tactiques. Si certains éléments de l'Armée les utilisent, je sais que les éléments avec qui je travaille les acceptent volontiers, et me demandent de leur apprendre, mais je dirais qu'à la fin de la journée, 95% des militaires de l'Armée ne connaissent pas mes tactiques et elles ne leur ont pas été présentées. Et ce n'est pas parce que je les garde secrètes, on ne m'a juste pas demandé de les enseigner à grande échelle.

GRILLOT: Est-ce pour cette raison que l'insurrection continue aujourd'hui? Nous parlons de dix années en Irak. Encore plus longtemps en Afghanistan. Est-ce votre solution qui va nous aider à combattre l'insurrection?

MADDOX: Je pense qu'il y a beaucoup de choses qui doivent être faites. Si nous regardons dans l'Histoire, si nous nous attardons sur la manière dont nous résolvons les problèmes, je dirais que c'est trop difficile de s'attendre à ce qu'une Armée reconstruise une nation. Je ne pense pas que cette responsabilité soit celle des militaires. Je crois que nous devrions réfléchir et se dire "Est-ce qu'on veut vraiment entrer dans cette guerre? Car il va bien s'agir d'une guerre et qu'allons-nous bien pouvoir faire lorsque nous aurons à reconstruire le pays? Est-ce que c'est vraiment ce que l'on souhaite?" Mais oui je pense que les avancées en terme d'interrogatoires seront d'une grande aide. On peut observer tellement de choses qui ont été faites dans le passé, et je pense qu'au final, il faut se demander, "Est-ce qu'on a besoin de faire ça? Est-ce vraiment nécessaire?"

GRILLOT: Alors, je dois le mentionner, votre livre Mission: Black List va être adapté au cinéma. Robert Pattinson a été choisi pour interpréter votre personnage. Que pensez-vous de tout ça? Que va-t-on apprendre? Que va-t-on voir dans ce film?

MADDOX: Je suis vraiment excité par le projet. La seule chose que j'ai demandé est que le film soit aussi réaliste que possible. Et travailler avec Rob, c'est également sur ce trait qu'il insiste. Il me demande tout le temps "Est-ce que c'est vrai? Est-ce que ça s'est réellement passé?" Alors c'est très excitant. Nous verrons.

GRILLOT: Eh bien nous attendons cela avec impatience l'année prochaine.

MADDOX: Merci.

GRILLOT: Merci d'être venu sur World Views, Eric, votre présence a été très appréciée.

MADDOX: Ce fut un plaisir. Heureux d'être revenu."

Comme vous pouvez le constater, seule la dernière partie concerne le film mais je trouvais cette interview intéressante et pleines d'informations sur le personnage d'Eric Maddox. Personnellement , je ne peux m'empêcher d'être admirative devant un homme qui arrive à prendre du recul par rapport à son expérience mais également par rapport aux mondes militaire et politique.

J'espère également que cela vous a donné envie de lire le livre car bientôt, il sera à gagner sur notre blog!

En attendant le mois d'Avril avec impatience, sachez que nous ne sommes jamais à l'abri d'une énorme surprise d'ici la fin d'année!